Une grève de la faim pour que la justice fasse son travail - Mon instruction Keolis encore en cours

Ce petit bout de ce chapitre "Rendez-vous du mardi 22 mars 2022" qui se trouve dans le deuxième tome de mon livre ; où je parlais déjà de cette fameuse grève de la faim que j'ai dû mettre en place en 2023, il y a tout juste bientôt 1 an. Ainsi de ce que m'avait fait vivre injustement la justice 3 ans après la mort de ma fille Johanna, donc de l'accident. Une justice bien défaillante à tout point de vue qui continue à 5 ans et 8 mois, eh bien de m'achever. 1 an a passé et mon instruction n'est toujours pas fini... Que vais-je devoir employer pour qu'elle se finisse ? Dans 4 mois je le répète cela va faire 6 ans...

Johanna-barthélémy-2018-Lyon
Photo personnelle de Sandrine Barthélémy ©

 J-9 jours avant ce rendez-vous ...

Eh oui, mon instinct ne me trompe que rarement. La justice ne sera jamais de mon côté, elle m’a usé plus vite que prévu, elle m'a achevé au lieu de m'aider et cela, on doit le savoir, car les écrits restent, là au moins, c’est moi qui suis intelligente. Tout cela se saura un jour… et je compte sur Sylviane, Jean-Marc et Marie-Danielle pour faire en sorte que si je venais à rejoindre Johanna, je veux dire si le destin a voulu que je parte moi aussi prématurément. Qu’ils puissent à eux trois faire en sorte que mes deux livres soient imprimés et vendu à un très large public de Lyon si possible, car l’accident s’est déroulé à Lyon. Qu’il fasse un électrochoc aux yeux de certains, en aucun cas, je ne resterai pas muette, et même dans ma tombe, je parlerai encore, je suis de nature déterminée.

 

Mes deux tomes de mon bouquin, je suis certaine qu’ils laisseront une petite empreinte de moi et de Johanna, et je l’espère faire peut-être comprendre à beaucoup de personnes que rien n’est acquis dans la vie, et aussi envoyer des messages pour dénoncer ce système de justice que nous avons ici en France… Ma colère me fait tenir, eh oui à trois ans et deux mois de ce drame qui a anéanti ma vie, je suis encore là à survivre à ma Johanna, le combat n’est pas fini. J’ai encore sous la main ma grève de la faim, je l’ai écrit et dis à la télévision que j’irai jusque-là pour obtenir justice. Il ne faut surtout pas qu’ils s’en sortent ce chauffeur de bus aveugle, ainsi que son employeur, la ville et métropole de Lyon de l’époque. Sinon, on prend les mêmes et l’on recommence… et ils passeront à autre chose… pendant que moi, j’ai pris PERPÉTUITÉ !

 Sandrine Barthélémy

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C'était il y a 1 an... Mon combat n'a rien à voir avec mon cararctère, mais avec ma fille qui est au cimetière entre 4 planches !!!