La mort de Johanna Barthélémy en direct live sur les réseaux sociaux

Il m'était important aussi de partager ici dans mon blog, eh bien un petit bout du chapitre qui se trouve dans le premier tome de mon livre ; où je parle de la fameuse vidéo de la mort de ma fille Johanna sur les réseaux sociaux. Celle qui aurait dû rester là où elle était, oui celle de la vidéosurveillance... Oui, sa mort en directe live sur les réseaux sociaux que deux individus sans cerveau ont osé poster sans aucune empathie et aucune bienveillance. À ce jour l'instruction est terminée, mais le reste les concernant, c'est toujours d'actualité.(secret d'instruction, même si elle est finie). En cette fin de mois de décembre 2023, ce n'est toujours pas terminé avec eux 5 ans aussi pour un délit d'une telle brutalité et j'attends encore et ENCORE.

 

Ils ont fait du silence radio à leurs avocats respectifs... pourtant le tribunal leur a laissé deux délais... Vous voyez ce que je dis très souvent est bien vrai :  les victimes ne sont jamais vues et entendues, et encore moins respecté. Une petite mise à jour : dans 1 mois, je vais savoir ce que vaut leur délit, celui d'avoir mis la mort de ma fille sur le Net... vous verrez la justice va être encore clémente avec les deux frères... Oui, cela fait 1 an et demi, qu'ils ont été jugés et été dit coupables... et ce n'est pas encore clôturé... Mais bon, j'espère que leur note sera salée, car ils m'ont donné des traumatismes que je n'avais pas besoin. Petite mise à jour en ce mois de juillet 2024... la justice leur a encore fait un cadeau, oui, la note à deux est plutôt légère...

Sandrine-Barthélémy-maman-de-Johanna-en-2019
Capture écran RMC interview au bureau de mon avocat

Ces pages ont été écrites très peu de temps après la diffusion de la vidéo de l’accident de ma fille Johanna, avec une mise à jour en novembre 2020, en octobre 2021, en décembre 2021, en juin 2022 et en septembre 2022. Oui, en 2019 je commençai à jeter sur le papier certaines choses, bien évidemment avec ma colère, celle qui me tient debout. Bien sûr je ne mets ici vraiment qu’une petite partie… car c’est inimaginable le mal qu’ils m’ont fait. La mort partagée en direct live sur les réseaux sociaux est une atteinte au plus profond de mon être et cela a été destructeur. Dès le visionnage, j’ai pris une double peine : l’incompétence du chauffeur de bus avec sa non-conscience professionnelle qui saute aux yeux et le manque de cerveau des deux frères ainsi qu’une autre personne qui a continué de partager la vidéo.

 

Partager la mort en direct live sur les réseaux sociaux comme l’ont fait sans aucune intelligence ces trois personnes, c’est vraiment un comportement qui est à mes yeux INDÉFENDABLE, INACCEPTABLE, INTOLÉRABLE, IMPARDONNABLE, le mal est fait, et cela, je ne pourrai jamais, ô jamais, pardonner ce délit fait à mon encontre. Je suis extrêmement choquée et très en colère par ces comportements sans morale ni limites. Dans quel pays vivons-nous ! La mort en elle-même est déjà terrible, mais pouvoir la filmer et la partager sans scrupules ni état d’âme, c’est inacceptable. J’avais été protégée en ne voyant pas l’accident mortel de ma fille en arrivant quelques minutes après le drame. Mais l’individu qui a capté la vidéo et partagé celle-ci malgré les interdictions bien signalées sur les lieux du délit m’a donc permis de voir cette vidéo de l’horreur sur le Net.

 

 Encore une mise à jour datant du 21 juin 2022 que je me permets de mettre ici, mais j’en reparlerai dans mon deuxième tome : les deux frères n’ont enfin été jugés, mais ils n’ont pas été condamnés à la hauteur de mon préjudice… c’est juste écœurant. J’ai honte de ce pays et un dégoût de cette justice… elle est restée là toute peinarde face à un tel délit, et elle n’est pas la seule bien malheureusement. Elle ne m’a pas vue et entendue c’est évident et effrayant à la fois. Mes préjudices ainsi que mes souffrances ont été embués. De partager la mort d’autrui sur Internet c’est pour elle une banalité, comment peut-on passer à côté de quelque chose de si grave ? Je viens finir ce chapitre en écrivant que la liberté d’expression s’arrête par conséquent là où commence le respect de la personne, et de la dignité humaine. On ne peut ainsi impudemment tout enregistrer, diffuser, héberger ou regarder sur Internet.

« Si la justice existe, son lieu de prédilection n’est pas sur Terre. »

Pierre Josset

Sandrine Barthélémy

©