Le 16 janvier 2019, un court extrait de ce chapitre de mon livre

Dans ce chapitre, eh bien, je parle de cette putain de journée du mercredi 16 janvier 2019, où j'ai disparu de ce monde Oui, je suis encore vivante mais tellement déjà parti Il avait 7 secondes pour la voir... sa négligence doit être puni. En ce samedi 29 juin 2024, je remets plus en avant ce post écrit il y a un an déjà... Oui, ce petit bout de ce chapitre qui se trouve dans le premier tome de mon livre qui est bel et bien terminé en cette fin de juin 2024.

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photo personnelle de Sandrine Barthélémy ©

Le 16 janvier 2019

 

 Je me sens autant coupable que ce chauffeur de bus ; lui, parce qu’il n’a pas fait son travail comme il le fallait, en oubliant les bons principes de tout travail : LA CONSCIENCE PROFESSIONNELLE. Bon, à lui, il ne lui reste plus de conscience, mais une mort sur la conscience qu’il va porter jusqu’à sa propre mort... Avec une énorme souffrance, je l’espère, car cela serait injuste que moi seule sois punie, car je paye cher en santé, ce drame va me tuer. Que cette négligence au Code de la route lui coûte à lui aussi la santé, que je ne sois pas la seule à payer le prix fort de ce drame.

 

En une seconde il t’a tuée, 7 secondes pourtant, il avait assez de temps pour te voir, comment a-t-il fait pour ne pas te voir ? J’ai su par un contrôleur qu’il était aussi formateur sur la ligne C3, eh bien ! je trouve qu’il n’a eu aucune conscience professionnelle ce jour-là. Et il a fait défaut à la connaissance et à l’application du Code de la route, à se demander s’il le savait. La visibilité doit être bonne, et je le répète encore une fois, c’est une des premières règles de conduite quand on conduit n’importe quel véhicule, donc les nombreuses personnes qui étaient devant côté droit n’auraient jamais dû se trouver là. Le chauffeur doit être responsable de ce qu’il transporte et de ce qu’il peut croiser sur sa route, pour pouvoir anticiper. Là, il aurait peut-être évité de te tuer, s’il avait dit à toutes ces personnes de se décaler. Ce n’est pas difficile de dire à des gens de se déplacer plus au milieu ou au fond du bus, pour qu’il puisse travailler en toute sécurité et correctement. Cette négligence va lui faire voir ton FANTÔME à vie. Car même sans une formation de Keolis à ce sujet-là, c’est bel et bien lui qui était au volant, et non son employeur.

 

Sandrine Barthélémy

©

 

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